Co-schooling en Histoire ~ Classe de 6ème ~ Le monde des cités grecques

Après la civilisation égyptienne et la Mésopotamie, on continue dans la découverte de l’Antiquité avec la Grèce antique.

L’objectif de ce chapitre est de faire comprendre à l’élève comment nous retrouvons dans l’organisation sociale et politique de la Grèce antique les fondements de notre civilisation contemporaine (démocratie, philosophie, mythologie…).

Après avoir examiné quels sont les fondements de la civilisation grecque, l’étude porte plus particulièrement sur la cité d’Athènes, la place des citoyens et l’innovation politique qu’est la démocratie pendant la période classique.

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Co-schooling en Histoire – Classe de 6ème – Premiers états, premières écritures

L’objectif général de ce troisième chapitre est d’expliquer le passage de la Préhistoire à l’Histoire grâce à la naissance de l’écriture, à travers l’étude :

  • d’une part de la Mésopotamie, avec les peuples qui l’habitent au début de l’Antiquité, vers – 3500 : les Akkadiens au Nord et les Sumériens au Sud.
  • d’autre part de l’Egypte ancienne.

 

 

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Co-schooling en Histoire ~ Classe de 6ème ~ La révolution néolithique

Dans le thème « L’histoire de l’humanité et de ses migrations », le deuxième chapitre concerne « La révolution néolithique ».

Les ressources sont les mêmes que dans le billet sur le premier chapitre d’histoire que vous pouvez trouver ici Co-schooling en Histoire – Classe de 6ème ~ Les débuts de l’humanité

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Co-schooling en Histoire ~ Classe de 6ème ~ Les débuts de l’humanité

Dernièrement, je partageais un billet sur les révisions que nous avons faites avec Rose concernant son cours d’Histoire de 5ème, pour lesquelles j’avais fait des recherches et rédigé une sorte de synthèse afin de l’aider à mieux retenir sa leçon.

Constatant que ce type de synthèse me permettait également de me rafraîchir la mémoire et de me remettre en tête ces notions, avant de les aborder avec Manech et Anaé, je me suis dit que ce serait peut être intéressant de reprendre le programme d’Histoire de 6ème, qui, depuis 2016, débute avec l’apparition de l’homme sur terre.

Le premier thème du programme de 6ème s’intitule « L’histoire de l’humanité et ses migrations » lui-même organisé en trois chapitres, dont le premier est « Les début de l’humanité », que j’ai synthétisé ici, après consultation de plusieurs ressources trouvées sur le net :
Histoire au fil de l’eau
Fiches imprimables
Lutin Bazar
Le blog pédagogique de M. Ferrand

Introduction

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Les pré-humains

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Les premiers hommes

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Annexes

 

~ Jean de La Fontaine et ses Fables ~

Pendant les vacances d’Hiver 2018, Rose, qui est en Sixième, devait produire un travail en Français sur les Fables de Jean de La Fontaine.

Voici les consignes qui ont été données par son professeur :

« A partir de tes lectures personnelles des Fables de La Fontaine, tu réaliseras un recueil de tes fables préférées.

Tu regrouperas dans ce recueil au moins quatre fables en indiquant pour chacune les raisons pour lesquelles tu l’as choisie.

  • Tu développeras davantage ton avis sur ta fable préférée (en respectant la méthode d’argumentation d’un avis personnel étudiée en classe).
  • Tu feras figurer dans ton recueil le texte de chaque fable que tu illustreras par une ou des images (au moins deux oeuvres d’art) en indiquant les sources de ces images, et, si tu le souhaites, par des dessins personnels.

Rose a décidé de commencer son recueil par une courte biographie de Jean de La Fontaine, puis d’expliquer à quoi on reconnaît une fable et enfin de chercher à comprendre pourquoi les Fables sont aussi célèbres encore aujourd’hui.

Elle a souhaité intituler chacune de ses parties en la posant sous forme de question, pour attiser l’intérêt du lecteur.

Nous avons commencé par faire des recherches sur internet pour en savoir un peu plus sur la vie de Jean de La Fontaine. Rose a ensuite lu les documents trouvés, en surlignant les points qui lui semblaient le plus important.

Puis nous sommes passés à la phase de rédaction que je vous retranscris ici :

Situons-nous
Jean de La Fontaine a vécu sous le règne de Louis XIV avec qui il avait une mauvaise entente. Mais aujourd’hui, leur héritage reste encore très présent dans la culture française.

Qui était Jean de La Fontaine ?
Jean de La Fontaine est un écrivain français, connu pour ses fables qu’il a écrite au XVIIème siècle. Il naît le 7 juillet 1621 à Château-Thierry en Champagne. Il vit une enfance heureuse dans une famille aisée : son père était Maître des Eaux et Forêts.

Plus tard,  il étudie le droit, mais n’exercera pas le métier d’avocat. A la mort de son père, il hérite à son tour de la charge de Maître des Eaux et Forêts. C’est à cette époque qu’il commence à écrire. Jean de La Fontaine était sous la protection de Nicolas Fouquet, Surintendant des Finances du roi Louis XIV. Il fait la connaissance de Charles Perrault, Molière, Racine et Boileau.

Mais Fouquet fut arrêté par le roi et emprisonné à vie. L’écrivain le soutient, causant la haine de Colbert et entraînant de ce fait celle de Louis XIV.

Il commence par publier des contes puis ses Fables à partir de 1668. Depuis 1672, il fréquente le salon de Mme de la Sablière, qui lui donne l’hospitalité jusqu’à sa mort.

Au décès de Colbert, Jean de La Fontaine est élu pour le remplacer à l’Académie Française, malgré l’avis défavorable de Louis XIV.

Jean de La Fontaine est atteint par la maladie en 1693 à l’âge de 71 ans. Très affecté par la mort de son amie Mme de La Sablière, il perd goût à la vie et s’éteint le 13 avril 1695.

Il a connu le succès de son vivant, contrairement à beaucoup d’autres écrivains.

Aujourd’hui, plus de 300 écoles portent son nom en France.

C’est quoi une fable ?
Une fable est une courte histoire amusante qui met en scène plusieurs personnages, souvent des animaux personnifiés ayant des traits de caractères humains. Elle est écrite en vers et commence et se termine par une morale. Il y a 12 livres contenant au total 249 fables.

Dans le premier livre, il fait une dédicace adressée au Dauphin (fils du Roi) qui explique dans quel but il écrit ses fables : « Je chante les héros dont Esope est le père […] tout parle en mon ouvrage et même les animaux […] je me sers des animaux pour instruire les hommes ».

J’ai réfléchi à la raison pour laquelle Jean de la Fontaine a utilisé des animaux : je pense qu’ils ont un coté plus ludique, ce qui fait que la morale passe mieux.

Pourquoi Jean de La Fontaine est-il passé à la postérité ?
Ce qui l’a fait passer à la postérité, c’est son style d’écriture :
* les fables sont écrites en vers et avec des rimes, ce qui donne un rythme. Ca me fait penser à une chanson.
* la mise en page particulière : il y a à chaque début de phrase des majuscules et les phrases sont découpées, ce qui ne peut pas être modifié.
* les animaux ont l’usage de la parole, ce qui donne une touche de magie et rend le texte vivant. On peut s’imaginer un dessin animé dans notre tête, ce qui plait aux enfants.

Place ensuite au Top 4 des fables que Rose a préféré parmi celles qu’elle a lu.

En 4ème position, on trouve « Le laboureur et ses enfants ». Rose avait appris cette fable en Cm1, et elle la connaît encore par coeur.

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L’ avis de Rose
J’ai aimé cette fable car au début, j’ai compris qu’il y avait un secret (le père parle à ses fils sans témoins). Il leur dit qu’il y a un trésor caché et qu’il faut creuser et bêcher pour le trouver. Quand je lisais la fable, j’avais l’impression que les actions des fils défilaient dans ma tête, comme un dessin animé.
J’ai été surprise par la fin car j’ai compris qu’il n’y a jamais eu de trésor, mais que grâce à leur fouille, ils ont réussi à cultiver la terre. Je trouve que le père est rusé car il a dupé ses fils, mais pour leur transmettre la valeur du travail en jouant sur leur avarice et leur cupidité.
Mais finalement, ce dur travail leur a permis de s’unir pour se serrer les coudes. Alors que si le trésor avait été réel, je pense que le premier à le trouver l’aurait peut être gardé pour lui tout seul…

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Top 3 : « La poule aux oeufs d’or »

L’ avis de Rose
Cette fable m’a plu car j’y ai vu un aspect fantastique : cette poule qui pond des oeufs d’or est imaginaire. J’ai compris que Jean de la Fontaine visait deux défauts dans la fable : il dénonce d’une part l’avarice, mais aussi l’impatience.
En effet, le fermier a eu une grande chance d’avoir cette poule extraordinaire parmi sa basse-cour mais a gâché ce cadeau de la nature par son impatience et sa cupidité. S’il s’était contenté d’attendre pour que sa poule ponde ses oeufs d’or jusqu’à ce qu’elle meurt, il aurait pu être riche. Mais au lieu de cela, il a voulu exploiter sur le champ son trésor, mais l’a aussitôt perdu.
La morale de l’histoire est qu’il faut faire preuve de patience et savoir être raisonnable, en se contentant de ce que l’on a et en en profitant.

Une expression ?
Aujourd’hui, cette fable a donné vie à une expression courante : « tu as trouvé la poule aux oeufs d’or ! »

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Top 2 : « La grenouille qui se veut faire aussi grosse que le boeuf »

L’ avis de Rose
Au début, le titre m’a interpellée, je me suis demandé : « mais comment une grenouille peut être aussi grosse qu’un boeuf ? »
Je trouve que Jean de la Fontaine ridiculise la grenouille (« pas plus grosse qu’un oeuf » – « la chétive »). Au début, c’est la grenouille qui se ridiculise elle-même car elle pense pouvoir être aussi grosse que le boeuf alors que cela est impossible. Elle demande à sa soeur à trois reprises si elle y est arrivée.
J’ai remarqué que sur le vers « envieuse, s’étend et s’enfle, et se travaille », les mots de la phrase ont la même syllabe, ce qui forme une répétition.
Je me suis fait un film dans ma tête où je voyais la grenouille grossis de plus en plus et cela m’a amusée. Le côté comique, c’est la grenouille qui enfle tellement qu’elle finit par exploser.
J’ai l’impression que Jean de la Fontaine veut nous faire passer un message : soyez vous-même, ne cherchez pas à jouer un rôle.
Mio aussi j’ai tendance à vouloir ressembler à d’autres personnes, même si au fond de moi je sais que c’est impossible.
C’est pour cette raison que la fable m’a plu car je me suis un peu identifiée à la grenouille, qui ne s’assume pas et veut ressembler aux autres.

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And the winner is : « Le lion et le rat »

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L’ avis de Rose
Dans cette fable, La Fontaine parle d’un lion et d’un rat, deux personnages très différents l’un de l’autre : le Lion représente l’aspect royal, la puissance, il est respecté des autres, majestueux…
Contrairement au Rat, qui inspire plutôt le dégoût, qui est sale, petit, répugnant…
Cette fable se déroule en deux temps : le premier, où le roi des animaux laisse la vie sauve au Rat qui a commit une imprudence.
Dans un second temps, alors que le Lion est pris dans un piège, le Rat lui apporte de l’aide avec patience et sagesse.
J’ai choisi cette fable car je me suis vite identifiée au Rat. Souvent on traite les personnes petites avec mépris, incapables de se défendre, inaptes à faire certaines choses.
Je comprends dans cette fable que tout le monde a une utilité et des compétences qui lui sont propres et que dans certaines situations, être petit est plus avantageux que d’être grand et fort.
J’ai remarqué qu’il y avait une seconde morale dans cette fable : lorsque le Lion est pris au piège, il se débat et s’énerve, mais cela ne l’amène à rien. Mais le Rat, grâce à son travail méticuleux et sa patience, arriver à le délivrer.

Pour terminer son travail, Rose a fait des recherches sur les exploitations plus « modernes » des Fables de la Fontaine. Elle a notamment trouvé une BD de Gotlib, datant de 1970, qui revisite de façon amusante la Cigale et la Fourmi.

Enfin, elle a trouvé plusieurs publicités qui reprennent le thème de certaines fables pour vanter les mérites d’une voiture ou d’une eau pétillante notamment…

En tout cas, que ce soit Rose ou moi, nous avons pris beaucoup de plaisir à entrer dans l’univers de Jean de la Fontaine, et personnellement, cela m’a permis d’avoir un nouveau regard sur ces oeuvres dont je n’avais que des souvenirs de récitation du temps de l’école primaire.

Et accessoirement, ce travail a valu à Rose la note de 16,5 / 20

Efin, pour clôre ce thème des Fables de la Fontaine, le professeur a demandé aux élèves de la classe de rédiger leur propre fable en groupe de 4 élèves. Voici la production de Rose et de ses trois camarades, qui leur a rapporté un 17/20.

Le lion et la grenouille

Une grenouille, agile et astucieuse, sortit de l’eau d’un lac.
Un lion, vaniteux et puissant, se réveilla de sa sieste et la vit.
« Que tu est laide et visqueuse ! » s’exclama le Roi des animaux
« Hors de mon chemin, bestiole ! »

La grenouille, fort indignée, répliqua :
« Comment un roi si majestueux que vous puisse manquer de respect à ce point à ses sujets ? »
« Tu oses me parler sur ce ton ! » hurla celui-ci,
« Tu seras châtiée de ta témérité ! »

« Soit, mais avant d’être châtiée, je veux vous prouver que je ne mérite pas d’être sous-estimée. Je vous convoque en duel ! ».

Le lion, qui ne voulait pas manquer une occasion de montrer qui il était, accepta le duel.
Les deux animaux allaient se défier à la course.

Le lion, qui était sûr de gagner, prévint tous les animaux afin que sa victoire soit mémorable pour eux tous.

La course commence,
Le lion prend l’avantage,
La grenouille applique alors son stratagème :
Elle se faufile entre les pattes du lion.
Celui-ci trébucha et pensa choir plusieurs fois.
Enragé, il décida de la dévorer sur le champs

Sous le regard étonné des autres animaux,
Le lion essaye en vain d’attraper cette horrible grenouille.
La chétive se dirigea vers son lac et sauta avec agilité dans l’eau profonde et claire.

Le maître des lieux, ne sachant nager, poussa un rugissement effroyable lorsqu’il fût dans l’eau.
La grenouille en sortit et lui cria :
« Sache, mon bon roi, que c’est double plaisir de tromper le trompeur ! »

 

 

Décembre 2016… en images

Dernière ligne droite vers la fin de 2016 !

L’hiver est bien là…

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Décembre est toujours un mois très très chargé, et celui de 2016 n’a pas fait exception à la règle…

J’ai fini mes bricolages pour le marché de Noël de la Maternelle, mais sur le fil…

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Les enfants ont peint du papier cadeaux pour emballer les présents offerts à leurs camarades pour les anniversaires où ils ont été invités,

Primprenelle a fait de la pâte à pizza

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Mistinguette a préparé les invitations à son anniversaire

Les petits cadeaux de fin d’année ont été préparé et offerts aux enseignants respectifs

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P’tit Pirate et Pimprenelle ont assisté à un chouette spectacle sur le thème de Noël à la MJC

Nous avons attendu la venue de Saint Nicolas, et nous n’avons pas été déçus : lui et son âne ont bien apprécié le petit encas que nous avions préparé et les enfants ont été gâtés en retour : ils ont reçu leur première montre et du bon chocolat !

Et comme le grand Saint Nicolas ne fait pas les choses à moitié, il leur a rendu visite à l’école et n’est pas venu les mains vides : chacun a reçu un petit livre en cadeau ainsi que quelques friandises !

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Malgré toutes ces émotions, Maman a trouvé un peu de temps pour potasser

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et proposer quelques petites activités à P’tit Pirate,

On a même trouvé le temps de mettre en place notre table de l’hiver

et puis Noël est arrivé et les enfants ont été bien gâtés !

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Nous avons fêté le passage à la Nouvelle Année en toute simplicité : Grande Ballerina avait invité une copine à dormir à la maison.

Nous avons fait un apéro dinatoire et on s’est tous installé devant Zootopie : les deux plus petits étaient ravis.

Comme nous avions laissé notre grand lit à Grande Ballerina et son invitée, nous avons installé des matelas par terre dans la chambre des enfants et j’ai dormi avec eux, en mode camping. Ils étaient tout contents !

Une fois les plus petits couchés, nous avons fait une partie de Cluedo avec les plus grandes avant de se souhaiter la bonne année et d’aller au dodo….

Au revoir 2016, bienvenue à 2017 !

 

 

 

 

Novembre 2016… en images

Bonjour Novembre…

En novembre, peu d’activités et de photos car c’est le mois où je mets en vente sur eBay tous les vêtements des enfants qui sont devenus trop petits ou qui ne plaisent plus.

C’est un très gros travail pour moi puisqu’il faut dans un premier temps faire le tri des vêtements, les laver, les repasser, les prendre en photos, rédiger les annonces et les mettre en ligne.

Ensuite, il faut répondre aux questions éventuelles des acheteurs potentiels, suivre les ventes, envoyer les informations lorsque les transactions sont finalisées, faire le suivi des paiements, préparer les colis, et enfin les déposer au relais colis.

Je mets donc en sommeil tout le reste et ne fait que le strict minimum, mais je ressors en général éreintée de cette opération (mais avec un compte Paypal bien garni qui servira à racheter de nouveaux vêtements et du matériel pédagogique ; le jeu en vaut donc la chandelle…).

Lorsque « ma campagne de ventes automne/hiver » est finie, il est déjà grand temps de préparer Noël et mon organisation part à vaut l’eau ; il est alors nécessaire de faire un grand nettoyage et de remettre un peu tout ça au carré…..

Donc ce n’est qu’en Novembre que nous avons fait notre table de l’automne…

Il y eut quelques petits travaux sur le pelage des animaux et les monuments

la découverte des cylindres de couleurs

l’approche des voyelles avec les alphas

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un intérêt certain pour le fait de tracer des lettres et de maîtriser son geste  (on est certainement très loin d’une approche montessorienne, mais c’est venu spontanément…)

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du poinçonnage

du patouillage dans les flaques de boue à la sortie de l’école

et enfin la fabrication de petits sujets à vendre au marché de Noël de la Maternelle des enfants

Allez zhou ! dernière ligne droite avant les fêtes de fin d’année !

La Journée du Patrimoine – 2016

Le 17 septembre, c’était la Journée du Patrimoine, et notre club découverte participait à une manifestation dans un parc de notre ville, le Parc Napoléon, que j’affectionnai beaucoup quand j’étais petite et dans lequel je faisais de grandes ballades avec ma grand-mère paternelle…

Le soleil était de la partie et nous avons passé une excellente après-midi.

Nous avons tout d’abord appris à confectionner un épouvantail et Pimprenelle a gagné un prix pour son œuvre (dont le visage fut finalisé par sa grande sœur).

Mistinguette a fabriqué un petit jardin dans une bouteille d’eau,

Grande Ballerina s’est reconvertie en tailleuse de pierre,

P’tit Pirate et Pimprenelle ont travaillé l’argile

Escapade à Versailles #4 ~ Le Domaine de la Reine

 

Du Petit Trianon aux jardins de la Reine, en passant par le Hameau, le Domaine, ouvert en 2006, dévoile toute l’intimité de Marie-Antoinette. L’épouse de Louis XVI aimait retrouver en ces lieux les plaisirs d’une vie simple et champêtre, loin des fastes de Versailles.

Le Petit Trianon et son parc sont indissociablement liés au souvenir de la reine Marie-Antoinette. Elle est la seule reine qui ait imposé son goût personnel à Versailles. Bafouant la vieille cour et ses traditions, elle tient à vivre comme elle l’entend. Dans son domaine de Trianon que Louis XVI lui a offert en 1774, elle trouve le havre d’intimité qui lui permet d’échapper à l’Etiquette. Nul ne peut y pénétrer sans son invitation.

Depuis sa restauration en 2008, le domaine a retrouvé sa cohérence en tant que lieu réservé et préservé, centré sur son château. Ce dispositif donne à voir l’éclectisme et le raffinement de Marie-Antoinette, un art de vivre lié à une liberté de penser car l’esprit des Lumières n’était pas absent de ces lieux.

Depuis 2007, l’accès au domaine s’effectue à partir de la maison du Suisse, c’est-à-dire du Portier, qui détenait ainsi non seulement les clefs du Petit Trianon, mais aussi le pouvoir de le faire visiter en l’absence de la Reine.

~ LE PETIT TRIANON ~

Si Madame de Pompadour, qui souhaitait « désennuyer le roi », fut l’instigatrice de ce petit château que Gabriel édifia dans les années 1760, c’est le souvenir de Marie-Antoinette qui plane sur l’édifice.

En 1774, Louis XVI offrit le domaine de Trianon à la Reine qui put y mener une vie éloignée – trop éloignée pour certains – de la Cour.

Le château du Petit Trianon a été construit selon la dernière mode, dite « à la grecque » et reprenant les principes antiquisants. Du rez-de-chaussée à l’étage de l’attique, l’architecte Ange-Jacques Gabriel réalise ici son chef-d’œuvre.

Sobriété, richesse raisonnée de l’ornement, ordre et perfection caractérisent cette nouvelle manière de bâtir. La rupture avec le style rocaille se retrouve à l’intérieur, en particulier dans le décor de boiseries d’une élégance exceptionnelle. Au premier étage, les salons de réception et appartements de la Reine accueillent les visiteurs avant qu’ils ne découvrent l’entresol puis les appartements du Roi, situés au dernier étage, dans l’attique.

Entouré de jardins, le Petit Trianon est visible de tous côtés, forme qui connaitra un grand engouement à la fin du XVIIIe siècle. Les quatre façades sont différentes. Face au Jardin français, s’élève la plus riche, ornée de colonnes, inspirée des temples antiques. La simplicité de celle située au Nord rappelle qu’elle correspond à l’arrière du château qui donnait à l’origine sur les serres du Jardin botanique, remplacé sous Louis XVI par le Jardin anglais.

~ Les jardins à la française ~

Le pavillon Français
Ce pavillon est dit « Français » parce qu’il se trouve au centre d’un de ces jardins réguliers que l’on commença alors à appeler « français » par opposition à la vogue naissante des jardins anglais. Édifié par Gabriel en 1750, c’est l’une des premières créations de Louis XV à Trianon, ce domaine pour lequel il éprouva dès l’enfance une grande attirance. Il est constitué d’un vaste salon circulaire flanqué de quatre petites pièces servant de boudoir, de réchauffoir, de cuisine et de garde-robe. En compagnie de la marquise de Pompadour, le roi venait s’y reposer, écouter de la musique après ses visites au jardin botanique ou après avoir pris une collation au salon Frais tout voisin.

Le pavillon Frais
Louis XV, qui appréciait la vie intime de Trianon, décida en 1749, sous l’impulsion de la marquise de Pompadour, d’établir une ménagerie à proximité. Pour agrémenter les visites royales, l’architecte Ange-Jacques Gabriel ajouta à cette ménagerie un jardin, à la fois d’agrément et d’utilité, centré sur un pavillon pour le jeu, la collation ou le concert dénommé le « pavillon Français », qui fut achevé en 1750. L’année suivante, un second pavillon, plus petit, fut ajouté pour servir de salle à manger destinée à consommer les produits de la laiterie et des potagers. Devant ce pavillon, appelé « pavillon Frais », se trouvait un petit jardin. Il était entouré d’un portique de treillage rectangulaire.

Quelle majesté dans ces arbres !

~ Le jardin Anglais ~

Le temple de l’Amour
Ce temple de l’Amour que la reine pouvait apercevoir de sa chambre du Petit Trianon, a été élevé par Richard Mique en 1778 dans un pur style néoclassique. Tout en marbre, ce précieux édifice est surtout remarquable par la qualité des sculptures de Deschamps qui ornent ses chapiteaux corinthiens, ses frises et l’intérieur de son dôme. Cette exceptionnelle qualité s’explique par le fait qu’il devait abriter un chef-d’œuvre reconnu de la sculpture française, L’Amour taillant son arc dans la massue d’Hercule par Bouchardon dont l’original, aujourd’hui au Louvre, a été remplacé par une réplique due à Mouchy, autre
grand sculpteur du XVIIIe siècle.

~ Le Petit Trianon ~

Le grand Escalier
Le vestibule de l’escalier – au cœur de l’édifice – en constitue le volume le plus spectaculaire. Le sol est superbement carrelé de marbre blanc veiné et vert Campan, le vert, couleur dominante au Petit Trianon, reflétant les verdures des jardins. Honoré Guibert est l’auteur de la sculpture murale achevée en 1765. Il s’inspire de l’Antiquité. On admire en entre-fenêtres sur le palier du premier étage la tête de Méduse. On remarque surtout la richesse de la rampe en fer forgé et bronze doré, chef-d’œuvre du serrurier François Brochois, où les initiales de Marie-Antoinette «MA» ont remplacé celles de Louis XV.

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La salle du Billard
Cette grande pièce d’angle ornée d’un lambris de hauteur a conservé sa vocation d’origine. Ici se trouvait le billard de Louis XV. Les deux canapés et la banquette qui s’y trouvaient étaient alors recouverts d’une belle perse, toile imprimée à décor floral. Marie-Antoinette décida en 1784 de transférer au premier étage le billard du rez-de-chaussée où un autre moins beau, à l’usage des officiers, le remplaça.

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La salle du Réchauffoir
Cette salle servait uniquement à réchauffer les mets servis sur la table royale. Les véritables cuisines se trouvaient dans les communs, éloignés du château, afin d’en écarter les nuisances.
La salle, d’une magnifique architecture de pierre très soigneusement appareillée, est couverte d’une étonnante voûte plate, chef-d’œuvre de Gabriel. Elle a conservé sa vaste cheminée à hotte, à la droite de laquelle le potager a été restitué conformément aux plans et aux inventaires.

La grande Salle à manger
Louis XV, qui soupa ici pour la première fois en septembre 1769, avait prévu dans cette salle à manger et la suivante des tables volantes (non réalisées) destinées à monter toutes servies.

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Le décor fut créer à l’intention de Louis XV. Sur les lambris sculptés par Honoré Guibert, et sur la cheminée de marbre bleu turquin aux lignes droites sculptés par Jean-François Dropsy, figurent des trophées et guirlandes de fleurs et de fruits. Les grands tableaux illustrent les grandes activités destinées à la nourriture des hommes.

La petite Salle à manger
La petite salle à manger contiguë devait elle aussi accueillir une des « tables volantes » du projet abandonné de Loriot. Elle sert sous Louis XV aux repas en tête à tête et aux soupers galants . Son décor reprend le thème de la nature et les panneaux sont sculptés de paniers et d’ornements végétaux, à l’égal de l’antichambre, mais dans la seule partie haute des lambris.

Le salon de Compagnie
Le pièce principale de l’étage est un salon de compagnie, des « jeux » et de musique en particulier du temps de Marie-Antoinette. Honoré Guibert a sculpté les trophées de musique des lambris ornés du chiffre du roi Louis XV, les deux «L» en feuilles de myrte enlaçant trois fleurs de lys au naturel sous une couronne de roses. L’imposante cheminée est en brèche violette. Le décor textile est un « damas trois couleurs » de Lyon souvent utilisé dans les châteaux royaux au XVIIIe.

La chambre à coucher
Le cabinet de retraite de Louis XV deviendra la chambre de Madame Du Barry en 1772, puis celle de Marie-Antoinette. Pour Louis XV, Honoré Guibert avait exécuté un lambris aux remarquables sculptures de plantes. Marie-Antoinette commanda en 1787 un nouveau mobilier, probablement dessiné par Jean-Démosthène Dugourc (1749-1825).

Le cabinet des Glaces mouvantes
Sous Louis XV commençaient ici les cabinets privés du roi. Marie-Antoinette transforma la pièce et commanda en 1776 au mécanicien Jean-Tobie Mercklein des glaces mouvantes montant du sol pour obturer les deux fenêtres et obtenir un boudoir à double jeu de miroirs. En 1787, la reine ordonna de nouveaux lambris dans le style arabesque qu’exécutèrent les frères Rousseau.

A ces pièces, s’ajoutent une garde-robe à chaise, une salle de bains, réaménagée en 1837 pour la duchesse d’Orléans, ainsi qu’une petite antichambre ou cabinet de toilette, situé à l’emplacement de l’ancienne bibliothèque de botanique de Louis XV.

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Le théâtre de la Reine
Tandis que l’opéra de Versailles est un théâtre de cour, la petite salle de Trianon est un théâtre de société, comme il en existait alors dans de nombreuses résidences à la campagne où, pour passer le temps, les châtelains et leurs invités montaient des pièces ou des opéras. Dans son enfance à Vienne, Marie-Antoinette avait pris l’habitude de ces représentations familières. Elle voulut faire de même avec ses proches, princes de la famille royale et quelques rares amis.

En 1780, Richard Mique construisit donc sur son ordre ce théâtre dont la sévérité de l’extérieur contraste avec la délicatesse de l’intérieur qui, par ses harmonies de bleu, blanc et or, rappelle l’opéra de Versailles, en plus petit puisque ici une centaine de personnes seulement pouvait être admise : le service au parterre et les invités à l’étage derrière les loges munies de grilles. Mais le plus grand luxe n’est pas dans la salle de bois peint de faux marbre blanc veiné et orné de sculptures en carton-pâte; il réside dans la machinerie pour les changements de décor, qui a été heureusement conservée. Sur la scène de Trianon, on jouait les auteurs à la mode, Sedaine, Rousseau, on chantait des opéras entiers où, de l’avis de tous, la reine était très bonne.

~ LE HAMEAU DE LA REINE ~

Marie-Antoinette, cherchant à fuir la Cour de Versailles, commande en 1783, son Hameau. Elle y retrouve régulièrement les charmes de la vie paysanne, entourée de ses dames de compagnies. L’ensemble devient d’ailleurs une véritable exploitation agricole, dirigée par un fermier, dont les produits alimentaient les cuisines du Château. Sous le Premier Empire, le Hameau est remeublé avec délicatesse pour l’Impératrice Marie-Louise.

A peine le premier jardin aménagé aux abords du Petit Trianon fut-il terminé que Marie-Antoinette songea à en établir un second, dans son prolongement vers la porte Saint-Antoine. Sur ce nouveau territoire, la Reine développa un aspect déjà antérieurement ébauché par Louis XV à la Ménagerie de Trianon : le goût rustique. Entre 1783 et 1787, le Hameau fut donc réalisé dans l’esprit d’un véritable village normand, avec un ensemble de onze maisons réparties autour du Grand Lac.

Cinq d’entre elles étaient réservées à l’usage de la Reine et de ses invités :

la Maison de la Reine était malheureusement en travaux lors de notre visite et dissimulée derrière un grande bâche, nous n’avons donc pas pu la visiter. Voici une photo trouvée sur Google

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le Billard,

le Boudoir,

le Moulin,

2016-08-20 (505)

et la Laiterie de Propreté

Tandis que quatre maisons étaient réservées à l’occupation paysanne : la Ferme et ses annexes, la Grange, le Colombier et la Laiterie de Préparation. La Ferme était située à l’écart du village et abritait un cheptel varié : petit troupeau de huit vaches et d’un taureau, dix chèvres et des pigeons.

Une maison était réservée à l’usage domestique : le Réchauffoir, où étaient préparés les plats pour les dîners donnés à la Maison de la Reine ou au Moulin.

Chaque maison avait son petit jardin, planté de choux pommés de Milan, de choux-fleurs et d’artichauts, entouré d’une haie de charmille et clos d’un palis de châtaignier. Les rampes des escaliers, galeries et balcons étaient garnies de pots en faïence de Saint-Clément, aux couleurs blanche et bleue, contenant jacinthes, quarantaines, giroflées ou géraniums. De petits vergers étaient plantés de pommiers et cerisiers. Sur les murs des maisons et les berceaux ombrageant certaines allées, couraient des plantes grimpantes.

Une escarpolette fut aménagée en 1785 pour les enfants royaux, puis rapidement démontée. En 1788, un jeu de boules fut également aménagé. La Tour de Malborough, sorte de phare dominant les bords du Grand Lac, était utilisée pour le départ des promenades en barque ou des parties de pêche.

 

Je crois que toute cette partie du Domaine de Marie-Antoinette, c’est vraiment ce que j’ai préféré de la visite : le Petit Trianon est plus cosy, moins gigantesque que le Grand Trianon où le Château, ce qui lui confère un caractère plus chaleureux.

Les jardins sont magnifiques et invitent à la promenade et à la rêverie.

Le Hameau de la Reine est tout à fait charmant, on a l’impression de se trouver en face de la chaumière de Blanche-Neige et des sept nains. Finalement, Walt Disney n’a rien inventé avec ses parcs d’attractions…

C’est ainsi que s’achève notre escapade à Versailles…

Nous en avons pris plein les yeux , nous avons marché dans les pas de Louis XIV et de Marie-Antoinette, nous avons ressenti l’âme de ces lieux chargés d’Histoire, ce fût une expérience magique pour nous et pour les filles…