~ Les Histoires noires de la mythologie ~ Un piège pour Iphigénie ~

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Deuxième tome de la collection sur lequel nous avons travaillé avec Rose « Un piège pour Iphigénie », de Evelyne Brisou-Pellen.

L’arbre généalogique Iphigénie

Atrides

Le Mythe d’Iphigénie

Iphigénie vit à Mycènes et est la fille du Roi Agamemnon et de Clytemnestre.

Agamemnon est lui-même le frère de Ménélas, époux d’Hélène dont l’enlèvement par le troyen Pâris est à l’origine de la Guerre de Troie. Le roi et son frère sont en guerre contre Troie pour tenter de récupérer Hélène, elle-même soeur de Clytemnestre.

Le roi fait parvenir une missive à Clytemnestre lui demandant de venir avec sa fille le rejoindre à Aulis pour la marier.
Une fois arrivée, Iphigénie tombe sous le charme d’un jeune et beau guerrier blond répondant au nom d’Achille. Elle espère qu’il est le futur époux choisi par son père.

Agamemnon laisse entendre à son épouse qu’il a effectivement l’intention de marier Iphigénie à Achille. Lorsque Clytemnestre en parle à l’intéressé, celui-ci n’est pas au courant et se fâche de n’avoir pas été consulté.

Malheureusement, il s’avère par la suite que le mariage n’était qu’un prétexte pour faire venir Iphigénie ; en effet, la flotte d’Agamemnon est immobilisée à Aulis depuis des semaines dans l’attente du vent qui ne vient pas.

Le devin Calchas apprend à Agamemnon qu’il subit là la vengeance d’Artémis, déesse de la chasse, qui lui tient rigueur de s’être vanté d’être plus habile à la chasse qu’elle. Artémis demanderait la fille d’Agamemnon en sacrifice pour laisser partit l’armée ! Il s’agirait d’une malédiction subie par les descendants d’Atrée, père d’Agamemnon.

Achille, Clytemnestre et d’autres complices tentent de faire fuir Iphigénie pour la soustraire au sacrifice qui l’attend. Mais celle-ci refuse, estimant que les Dieux ont parlé et qu’elle se doit d’accepter l’accomplissement de son destin.

Iphigénie monte à l’hôtel pour être sacrifiée. Elle est seule, ayant demandé à sa mère de ne pas assister à son sacrifice, et son père n’ayant pas le courage de la regarder mourir. Seul Achille la soutient moralement.

A moment fatidique, Artémis intervient, substitue une biche à la jeune fille et l’emmène avec elle.

A peine le sacrifice achevé, le vent se met à souffler et on entend le claquement des voiles qui se détendent…

Mieux connaître Iphigénie

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  • L’origine d’Iphigénie 
    Iphigénie n’a jamais existé, elle n’est pas une figure historique mais a une origine légendaire essentiellement liée à la Guerre de Troie.
    Pour autant, elle relate un fait ayant existé historiquement : le sacrifice humain qui fut probablement pratiqué dans la Grèce antique.
  • Iphigénie et la tragédie
    Tout comme le mythe d’Œdipe que nous avons étudié précédemment, Iphigénie est typiquement ce que l’on appelle une tragédie en langage théâtral. Du début à la fin, l’héroïne lutte pour échapper à son destin tragique. Mais rien n’y fait ; les dieux sont contre elle et rien ne pourra la sauver. Bien au contraire, c’est elle qui sciemment, alors qu’elle a l’opportunité de tenter d’échapper à ce destin écrasant, se soumet et l’assume.Oeuvres majeures :
    Iphigénie en Tauride et Iphigénie à Aulis d’Euripide (414 et 405 av. J-C)
    Iphigénie [en Aulide] de Racine (1674)
    Iphigénie en Tauride de Goethe (1787)
    Iphigénie de Gluck (opéras de 1773 et 1778)Sa métamorphose finale en biche valu à Iphigénie de figurer au rang des Métamorphoses du poète latin Ovide, long poème racontant les transformations miraculeuses subies par différents héros de la mythologie grecque.

    Cette oeuvre, très lue au Moyen-Age a permis la diffusion de l’histoire d’Iphigénie à travers l’Europe.

  • Iphigénie et la peinturetéléchargement (2)La plus ancienne représentation d’Iphigénie a été retrouvée sur le mur d’une maison de Pompéi et est conservée au Musée archéologique de Naples. Cette oeuvre serait la copie d’une fresque du peintre grec Timanthe, exécutée au Vème siècle avant Jésus -Christ. (à gauche, Agamemnon qui dissimule son visage en signe de deuil – à droite, le devin Calchas, un poignard sous le menton – portant Iphigénie, à gauche, Ulysse, et à droite Diomède).478803

    Les représentations picturales sont nombreuses, dont celle de Bertholet Flémal conservée au Musée du Louvre à Paris.

Les figures d’Iphigénie

Victime expiatoire innocente par laquelle on rachète une faute et
Victime propitiatoire, grâce à laquelle on se concilie les dieux, les rendant bienveillants.

Il y a une analogie avec le sacrifice d’Isaac dans la Bible.

« Ce sauvetage intervient dans la légende à l’époque où les hommes estiment inconcevable qu’un dieu puisse réellement exiger un sacrifice humain. On résout cette contradiction (exiger un sacrifice, puis sauver la victime) en faisant du prêtre l’interprète malhonnête, voire malveillant de la volonté divine. »

La malédiction des Atrides

Atrée, père d’Agamemnon, son frère Thyeste, leur ancêtre Tantale, ont commis des crimes atroces : infanticide et sacrifices humains, fratricide, inceste…

Une terrible malédiction touche leur descendance : Agamemnon et ses enfants Iphigénie, Electre et Oreste qui commettront ou subiront tous des forfaits terribles : meurtre d’un enfant par son père, du père par son épouse, de la mère par son fils…

 

 

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~ Les Histoires noires de la mythologie ~ Œdipe le Maudit ~

Le professeur de français de Rose, en classe de 6ème, fournissait à ses élèves à la fin de l’étude de chacun des thèmes du programme, une liste de lectures conseillées pour approfondir les notions vues en classe.

Dans le cadre de l’étude des textes mythologiques, elle avait notamment conseillé cette collection  : Les Histoires noires de la mythologie, chez Nathan.

L’éditeur présente ainsi cette collection : « des romans « noirs » dont le héros ou l’héroïne est un personnage légendaire de la mythologie, connu pour son destin tragique.

Une réécriture originale des grands mythes pour découvrir notre patrimoine culturel avec, à la fin de chaque ouvrage, un dossier complet sur le mythe, son origine et ses différentes interprétations à travers les siècles. »

J’ai trouvé cette collection très bien faite, puisque chaque mythe est raconté sous la forme d’un roman et permet de découvrir l’histoire de ces héros dont nous connaissons le nom, mais pas forcément le destin.

J’ai donc décidé d’acquérir toute la collection, au rythme de 3 romans par mois (chaque livre coûte 5,95 €).

Et nous avons décidé avec Rose, pendant ces vacances d’été, de reprendre les romans que nous avons déjà lu et d’en écrire un petit résumé en resituant les personnages ; nous nous sommes en effet rendus compte que tous ces héros sont quasiment liés entre eux par des liens de parenté.

Afin de garder une trace de ces résumés, je les publierai ici au fur et à mesure de leur rédaction.

Nous avons commencé aujourd’hui avec le 1er tome de la collection « Œdipe le Maudit », de Marie-Thérèse Davidson.

L’arbre généalogique d’Œdipe

Arbre généalogique Oedipe

 

 

 

 

 

 

 

 

Le Mythe d’Œdipe

Œdipe a été confié bébé par son père à un serviteur avec pour mission de l’abandonner aux bêtes sauvages. Un berger recueille l’enfant et le remet au Roi de Corinthe Polybe et à son épouse Mérope, qui l’adoptent.

Devenu adulte, Œdipe consulte la Pythie à Delphes. L’oracle l’informe qu’il tuera son père et se mariera avec sa mère. Effrayé par cette prédiction, le jeune homme décide de quitter définitivement Corinthe afin de protéger ses parents de ce sinistre destin.

Pendant son voyage, sur un coup de sang, il tue un voyageur et ses serviteurs qui lui ont manqué de respect.

Son périple le mène jusqu’à Thèbes, assaillie par la terrible Sphynx qui massacre tous les jeunes hommes de la ville. Œdipe aura le dessus sur la créature monstrueuse en parvenant à trouver la réponse à l’énigme que lui sera soumise.

Il est alors proclamé Roi de Thèbes par ses habitants, et se marie avec Jocaste, devenue depuis peu veuve de Laïos, l’ancien Roi. Quatre enfants naîtront de cette union : deux garçons, Etéocle et Polynice et deux filles, Antigone et Ismène.

Vingt ans après son arrivée triomphale à Thèbes, une terrible épidémie de peste s’abat sur la ville. Créon, le frère de Jocaste est envoyé à Delphes pour consulter la Pythie. A son retour, il explique qu’une souillure infecte est présente dans la population de la ville, et qu’il s’agit du meurtrier de Laïos. Le seul moyen de faire cesser l’épidémie est de bannir cet homme.

Œdipe apprendra que Jocaste avait eu un fils avec Laïos, mais que l’enfant a été abandonné à la naissance après qu’un devin ait prédit qu’il tuerait son père. Il aura également connaissance du fait qu’il a été adopté par Polybe et à son épouse Mérope.

Il finira par comprendre qu’il est cet enfant, fils de Laïos et de Jocaste et que la prophétie de la Pythie s’est bien réalisée : il a tué son père et épousé sa mère.

Suite à ces révélations, Jocaste se pend et Œdipe se perce les deux yeux, devenant aveugle. Il sera chassé de Thèbes par ses fils Etéocle et Polynice. Il quitte la cité avec Antigone et trouve refuge à Athènes, sous la protection de son roi, Thésée. Ismène sa seconde fille l’a rejoint juste avant sa mort.

Mieux connaître Œdipe

La carte de la Grèce antique

  • L’origine d’Œdipe
    Œdipe a peut être une origine historique fondée sur des faits réels, mais il subsiste une incertitude car cette origine est trop lointaine, avant la découverte de l’écriture.

  • Œdipe et l’épopée
    Une épopée est un « très long poème qui retrace les aventures de héros aux qualités surhumaines confrontés à des adversaires et à des dangers tout aussi inouïs. Ces poèmes, avant d’être fixés par l’écriture, étaient récités lors des fêtes, des cérémonies. »
    Il existait une Œdipodie au VIIIe ou VIIe siècle avant Jésus-Christ, aujourd’hui disparue.

  • Œdipe et la tragédie
    Une tragédie est « une forme théâtrale née à Athènes au VIe siècle av. J-C et qui s’épanouit au Ve. Elle était représentée lors de grandes fêtes religieuses. Chaque pièce mettaient en scène un épisode de la vie d’un héros, menacé par des forces supérieures, dieux ou destin. Pendant toute la pièce, ce personnage cherche à échapper à cette menace, en vain. Rien n’apaise les dieux : le héros est rattrapé et écrasé par son destin. »

    Œdipe sera ainsi le héros de nombreuses tragédies :
    Œdipe -Roi de Sophocle (Athènes, Ve siècle av. J-C)
    Œdipe de Sénèque (Rome, Ier sièce ap. J-C)
    Œdipe de Pierre Corneille (1659)
    Œdipe de Voltaire (1718)
    La Machine infernale de Jean Cocteau (1934)

  • Œdipe et la peinture

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Œdipe et le Sphinx de Jean Auguste Dominique Ingres (1808 – Musée du Louvre)

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Œdipe et le Sphinx (Kylix à figures rouges – vers 470 av.JC – Musée du Vatican)

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Suicide de Jocaste – Œdipe se crevant les yeux – Combat d’Etéocle et Polynice
Enluminure du De mulieribus claris de Boccace – Français 598, fol. 36 – Début XVe siècle – BnF

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Œdipe et Antigone – Huile sur toile d’Edouard Krug – 4e quart du XIXe siècle
Musée municipal de La Roche-sur-Yon

Le mythe d’Œdipe

Œdipe commet le plus grand des sacrilèges : le parricide et l’inceste, mais dans la plus totale ignorance, puisqu’il est manipulé par les dieux.

« Néanmoins, la faute est là, irrémédiable, et le repentir du héros n’y changera rien. Maudit par les dieux, il se crève les yeux et s’exile sur les routes.

Œdipe est devenu un mythe, c’est-à-dire un récit dont les événements, souvent très graves, ont une portée universelle et font sens pour tous – ils entrent alors dans la mémoire collective.

Grâce à cette légende d’Œdipe, on a pu mettre un nom sur le tabou de l’inceste. On
appelle tabou une interdiction à caractère religieux ou moral, ayant une portée pour l’humanité entière. Épouser sa propre mère est un tabou, c’est-à-dire une interdiction qu’il ne faut pas transgresser. »

Source : extranet.editis.com/it…/e/eccc1ac7d131333835363335383738363836323434.pdf

~ Suivi de Lecture de Rose – Classe de 6ème ~

Juillet 2018 (12 ans)

  • Mon Histoire – Gallimard Jeunesse – J’ai fui l’Allemagne nazie (Journal d’Ilse 1938-1939)

Mars – Juin 2018 (12 ans)

  • Les Histoires noires de la mythologie – Un piège pour Iphigénie
  • Les Histoires noires de la mythologie – Les cauchemars de Cassandre
  • Les Histoires noires de la mythologie – Oedipe le maudit
  • L’Odyssée – Homère
  • L’Epopée de Gilgamesh
  • Fables de Jean de La Fontaine
  • Deux ans de vacances – Jules Verne

Janvier – Février 2018 (12 ans)

  • Le Royaume de Kensuke – Michael Morpurgo
  • Fables de Jean de La Fontaine
  • Deux ans de vacances – Jules Verne

Novembre et Décembre 2017 (11 ans 1/2)

  • Châan Tome 1 La Rebelle – Christine Féret-Fleury
  • Châan Tome 2 La Caverne des Trois Soleils – Christine Féret-Fleury
  • Châan Tome 3 La Montagne du Destin – Christine Féret-Fleury
  • Les Clients du Bon Chien Jaune – Pierre Mac Orlan
  • Tistou les Pouces Verts  – Maurice Druon
  • Elisabeth Princesse à Versailles – Annie Jay (Tome 7 – La Couronne de Charlemagne)

Septembre et Octobre 2017 (11 ans 1/2)

  • Contes de Hans Christian Andersen
  • Contes de Charles Perrault
  • Contes des frères Grimm
  • Contes du Japon
  • Splatoon (Tome 1) (manga)

~ Jean de La Fontaine et ses Fables ~

Pendant les vacances d’Hiver 2018, Rose, qui est en Sixième, devait produire un travail en Français sur les Fables de Jean de La Fontaine.

Voici les consignes qui ont été données par son professeur :

« A partir de tes lectures personnelles des Fables de La Fontaine, tu réaliseras un recueil de tes fables préférées.

Tu regrouperas dans ce recueil au moins quatre fables en indiquant pour chacune les raisons pour lesquelles tu l’as choisie.

  • Tu développeras davantage ton avis sur ta fable préférée (en respectant la méthode d’argumentation d’un avis personnel étudiée en classe).
  • Tu feras figurer dans ton recueil le texte de chaque fable que tu illustreras par une ou des images (au moins deux oeuvres d’art) en indiquant les sources de ces images, et, si tu le souhaites, par des dessins personnels.

Rose a décidé de commencer son recueil par une courte biographie de Jean de La Fontaine, puis d’expliquer à quoi on reconnaît une fable et enfin de chercher à comprendre pourquoi les Fables sont aussi célèbres encore aujourd’hui.

Elle a souhaité intituler chacune de ses parties en la posant sous forme de question, pour attiser l’intérêt du lecteur.

Nous avons commencé par faire des recherches sur internet pour en savoir un peu plus sur la vie de Jean de La Fontaine. Rose a ensuite lu les documents trouvés, en surlignant les points qui lui semblaient le plus important.

Puis nous sommes passés à la phase de rédaction que je vous retranscris ici :

Situons-nous
Jean de La Fontaine a vécu sous le règne de Louis XIV avec qui il avait une mauvaise entente. Mais aujourd’hui, leur héritage reste encore très présent dans la culture française.

Qui était Jean de La Fontaine ?
Jean de La Fontaine est un écrivain français, connu pour ses fables qu’il a écrite au XVIIème siècle. Il naît le 7 juillet 1621 à Château-Thierry en Champagne. Il vit une enfance heureuse dans une famille aisée : son père était Maître des Eaux et Forêts.

Plus tard,  il étudie le droit, mais n’exercera pas le métier d’avocat. A la mort de son père, il hérite à son tour de la charge de Maître des Eaux et Forêts. C’est à cette époque qu’il commence à écrire. Jean de La Fontaine était sous la protection de Nicolas Fouquet, Surintendant des Finances du roi Louis XIV. Il fait la connaissance de Charles Perrault, Molière, Racine et Boileau.

Mais Fouquet fut arrêté par le roi et emprisonné à vie. L’écrivain le soutient, causant la haine de Colbert et entraînant de ce fait celle de Louis XIV.

Il commence par publier des contes puis ses Fables à partir de 1668. Depuis 1672, il fréquente le salon de Mme de la Sablière, qui lui donne l’hospitalité jusqu’à sa mort.

Au décès de Colbert, Jean de La Fontaine est élu pour le remplacer à l’Académie Française, malgré l’avis défavorable de Louis XIV.

Jean de La Fontaine est atteint par la maladie en 1693 à l’âge de 71 ans. Très affecté par la mort de son amie Mme de La Sablière, il perd goût à la vie et s’éteint le 13 avril 1695.

Il a connu le succès de son vivant, contrairement à beaucoup d’autres écrivains.

Aujourd’hui, plus de 300 écoles portent son nom en France.

C’est quoi une fable ?
Une fable est une courte histoire amusante qui met en scène plusieurs personnages, souvent des animaux personnifiés ayant des traits de caractères humains. Elle est écrite en vers et commence et se termine par une morale. Il y a 12 livres contenant au total 249 fables.

Dans le premier livre, il fait une dédicace adressée au Dauphin (fils du Roi) qui explique dans quel but il écrit ses fables : « Je chante les héros dont Esope est le père […] tout parle en mon ouvrage et même les animaux […] je me sers des animaux pour instruire les hommes ».

J’ai réfléchi à la raison pour laquelle Jean de la Fontaine a utilisé des animaux : je pense qu’ils ont un coté plus ludique, ce qui fait que la morale passe mieux.

Pourquoi Jean de La Fontaine est-il passé à la postérité ?
Ce qui l’a fait passer à la postérité, c’est son style d’écriture :
* les fables sont écrites en vers et avec des rimes, ce qui donne un rythme. Ca me fait penser à une chanson.
* la mise en page particulière : il y a à chaque début de phrase des majuscules et les phrases sont découpées, ce qui ne peut pas être modifié.
* les animaux ont l’usage de la parole, ce qui donne une touche de magie et rend le texte vivant. On peut s’imaginer un dessin animé dans notre tête, ce qui plait aux enfants.

Place ensuite au Top 4 des fables que Rose a préféré parmi celles qu’elle a lu.

En 4ème position, on trouve « Le laboureur et ses enfants ». Rose avait appris cette fable en Cm1, et elle la connaît encore par coeur.

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L’ avis de Rose
J’ai aimé cette fable car au début, j’ai compris qu’il y avait un secret (le père parle à ses fils sans témoins). Il leur dit qu’il y a un trésor caché et qu’il faut creuser et bêcher pour le trouver. Quand je lisais la fable, j’avais l’impression que les actions des fils défilaient dans ma tête, comme un dessin animé.
J’ai été surprise par la fin car j’ai compris qu’il n’y a jamais eu de trésor, mais que grâce à leur fouille, ils ont réussi à cultiver la terre. Je trouve que le père est rusé car il a dupé ses fils, mais pour leur transmettre la valeur du travail en jouant sur leur avarice et leur cupidité.
Mais finalement, ce dur travail leur a permis de s’unir pour se serrer les coudes. Alors que si le trésor avait été réel, je pense que le premier à le trouver l’aurait peut être gardé pour lui tout seul…

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Top 3 : « La poule aux oeufs d’or »

L’ avis de Rose
Cette fable m’a plu car j’y ai vu un aspect fantastique : cette poule qui pond des oeufs d’or est imaginaire. J’ai compris que Jean de la Fontaine visait deux défauts dans la fable : il dénonce d’une part l’avarice, mais aussi l’impatience.
En effet, le fermier a eu une grande chance d’avoir cette poule extraordinaire parmi sa basse-cour mais a gâché ce cadeau de la nature par son impatience et sa cupidité. S’il s’était contenté d’attendre pour que sa poule ponde ses oeufs d’or jusqu’à ce qu’elle meurt, il aurait pu être riche. Mais au lieu de cela, il a voulu exploiter sur le champ son trésor, mais l’a aussitôt perdu.
La morale de l’histoire est qu’il faut faire preuve de patience et savoir être raisonnable, en se contentant de ce que l’on a et en en profitant.

Une expression ?
Aujourd’hui, cette fable a donné vie à une expression courante : « tu as trouvé la poule aux oeufs d’or ! »

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Top 2 : « La grenouille qui se veut faire aussi grosse que le boeuf »

L’ avis de Rose
Au début, le titre m’a interpellée, je me suis demandé : « mais comment une grenouille peut être aussi grosse qu’un boeuf ? »
Je trouve que Jean de la Fontaine ridiculise la grenouille (« pas plus grosse qu’un oeuf » – « la chétive »). Au début, c’est la grenouille qui se ridiculise elle-même car elle pense pouvoir être aussi grosse que le boeuf alors que cela est impossible. Elle demande à sa soeur à trois reprises si elle y est arrivée.
J’ai remarqué que sur le vers « envieuse, s’étend et s’enfle, et se travaille », les mots de la phrase ont la même syllabe, ce qui forme une répétition.
Je me suis fait un film dans ma tête où je voyais la grenouille grossis de plus en plus et cela m’a amusée. Le côté comique, c’est la grenouille qui enfle tellement qu’elle finit par exploser.
J’ai l’impression que Jean de la Fontaine veut nous faire passer un message : soyez vous-même, ne cherchez pas à jouer un rôle.
Mio aussi j’ai tendance à vouloir ressembler à d’autres personnes, même si au fond de moi je sais que c’est impossible.
C’est pour cette raison que la fable m’a plu car je me suis un peu identifiée à la grenouille, qui ne s’assume pas et veut ressembler aux autres.

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And the winner is : « Le lion et le rat »

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L’ avis de Rose
Dans cette fable, La Fontaine parle d’un lion et d’un rat, deux personnages très différents l’un de l’autre : le Lion représente l’aspect royal, la puissance, il est respecté des autres, majestueux…
Contrairement au Rat, qui inspire plutôt le dégoût, qui est sale, petit, répugnant…
Cette fable se déroule en deux temps : le premier, où le roi des animaux laisse la vie sauve au Rat qui a commit une imprudence.
Dans un second temps, alors que le Lion est pris dans un piège, le Rat lui apporte de l’aide avec patience et sagesse.
J’ai choisi cette fable car je me suis vite identifiée au Rat. Souvent on traite les personnes petites avec mépris, incapables de se défendre, inaptes à faire certaines choses.
Je comprends dans cette fable que tout le monde a une utilité et des compétences qui lui sont propres et que dans certaines situations, être petit est plus avantageux que d’être grand et fort.
J’ai remarqué qu’il y avait une seconde morale dans cette fable : lorsque le Lion est pris au piège, il se débat et s’énerve, mais cela ne l’amène à rien. Mais le Rat, grâce à son travail méticuleux et sa patience, arriver à le délivrer.

Pour terminer son travail, Rose a fait des recherches sur les exploitations plus « modernes » des Fables de la Fontaine. Elle a notamment trouvé une BD de Gotlib, datant de 1970, qui revisite de façon amusante la Cigale et la Fourmi.

Enfin, elle a trouvé plusieurs publicités qui reprennent le thème de certaines fables pour vanter les mérites d’une voiture ou d’une eau pétillante notamment…

En tout cas, que ce soit Rose ou moi, nous avons pris beaucoup de plaisir à entrer dans l’univers de Jean de la Fontaine, et personnellement, cela m’a permis d’avoir un nouveau regard sur ces oeuvres dont je n’avais que des souvenirs de récitation du temps de l’école primaire.

Et accessoirement, ce travail a valu à Rose la note de 16,5 / 20

Efin, pour clôre ce thème des Fables de la Fontaine, le professeur a demandé aux élèves de la classe de rédiger leur propre fable en groupe de 4 élèves. Voici la production de Rose et de ses trois camarades, qui leur a rapporté un 17/20.

Le lion et la grenouille

Une grenouille, agile et astucieuse, sortit de l’eau d’un lac.
Un lion, vaniteux et puissant, se réveilla de sa sieste et la vit.
« Que tu est laide et visqueuse ! » s’exclama le Roi des animaux
« Hors de mon chemin, bestiole ! »

La grenouille, fort indignée, répliqua :
« Comment un roi si majestueux que vous puisse manquer de respect à ce point à ses sujets ? »
« Tu oses me parler sur ce ton ! » hurla celui-ci,
« Tu seras châtiée de ta témérité ! »

« Soit, mais avant d’être châtiée, je veux vous prouver que je ne mérite pas d’être sous-estimée. Je vous convoque en duel ! ».

Le lion, qui ne voulait pas manquer une occasion de montrer qui il était, accepta le duel.
Les deux animaux allaient se défier à la course.

Le lion, qui était sûr de gagner, prévint tous les animaux afin que sa victoire soit mémorable pour eux tous.

La course commence,
Le lion prend l’avantage,
La grenouille applique alors son stratagème :
Elle se faufile entre les pattes du lion.
Celui-ci trébucha et pensa choir plusieurs fois.
Enragé, il décida de la dévorer sur le champs

Sous le regard étonné des autres animaux,
Le lion essaye en vain d’attraper cette horrible grenouille.
La chétive se dirigea vers son lac et sauta avec agilité dans l’eau profonde et claire.

Le maître des lieux, ne sachant nager, poussa un rugissement effroyable lorsqu’il fût dans l’eau.
La grenouille en sortit et lui cria :
« Sache, mon bon roi, que c’est double plaisir de tromper le trompeur ! »

 

 

~ Le suivi de lecture de Mistinguette ~

2017/2018Sixième

Janvier – Février 2018 (12 ans)

  • Le Royaume de Kensuke – Michael Morpurgo
  • Fables de Jean de La Fontaine
  • Deux ans de vacances – Jules Verne

Novembre et Décembre 2017 (11 ans 1/2)

  • Châan Tome 1 La Rebelle – Christine Féret-Fleury
  • Châan Tome 2 La Caverne des Trois Soleils – Christine Féret-Fleury
  • Châan Tome 3 La Montagne du Destin – Christine Féret-Fleury
  • Les Clients du Bon Chien Jaune – Pierre Mac Orlan
  • Tistou les Pouces Verts  – Maurice Druon
  • Elisabeth Princesse à Versailles – Annie Jay (Tome 7 – La Couronne de Charlemagne)

 

Septembre et Octobre 2017 (11 ans 1/2)

  • Contes de Hans Christian Andersen
  • Contes de Charles Perrault
  • Contes des frères Grimm
  • Contes du Japon
  • Splatoon (Tome 1) (manga)

2016/2017 CM2

Août 2017 (11 ans 1/2)

  • La Sixième – Susie Morgenstern
  • Le Petit Lord Fauntleroy – Frances Burnett Hodgson
  • Elisabeth, princesse à Versailles – Annie Jay (Tome 6 – Un Cheval pour Elisabeth)
  • En scène (Tomes 1 à 4) – Cuvie (manga)

Juillet 2017 (11 ans 1/2)

  • Le Jardin Secret – Frances Burnett Hodgson
  • Pygmalion (Tomes 1 et 2) – Chihiro Watanabe (manga)
  • Minuscule (Tomes 1 et 2) – Takuto Tashiki (manga)

Printemps 2017 (11 ans)

  • Chi une vie de chat (Tomes 1 à 12) – Konami Kanata (manga)
  • Matilda – Roald Dahl
  • Les Enfants Loups (Tome 1 et 3) – Mamoru Hosoda (manga)

Hiver 2016 (11 ans)

  • Elisabeth Princesse à Versailles (Tome 5) – Annie Jay
  • Tom Gates (Tomes 1 à 7) – Liz Pichon

Septembre 2016 (10 ans 1/2)

  • Les grandes Grandes Vacances (Tomes 1 à 4) – Michel Leydier

2015/2016CM1

Avril 2016 (10 ans)

  • Elisabeth Princesse à Versailles (Tomes 1 à 4) – Annie Jay

Février 2016 (10 ans)

  • Georges et les Secrets de l’Univers (Tomes 1 et 2) – Lucy et Stephen Hawkings

Janvier 2016 (10 ans)

  • La Trêve de Noël – Michaël Morpurgo

Novembre 2015 (9 ans 1/2)

  • Betty (Tomes 1 à 3) – Enid Blyton

 

~ Le suivi de lecture de Grande Ballerina ~

2016 / 2017 Quatrième

Août 2017 (14 ans 1/2)

  • Quand j’avais 5 ans je m’ai tué – Howard Buten
  • The Mark of the vampire ~ C. Garner et J. Marcelin (livre en anglais)
  • Ronya fille de brigand ~ Astrid Lindgren
  • L’ordinatueur ~ Pierre Garnier

Juillet 2017 (14 ans 1/2)

  • Le Jardin Secret  ~ Frances Burnett Hodgson
  • Demain ~ Guillaume Musso

Juin 2017 (14 ans 1/2)

  • Un marin de trop ~ Flore Talaumon (Christophe Colomb)

Printemps 2017 (14 ans)

  • 16 métamorphoses d’Ovide ~ Françoise Rachmuhl
  • La Parure et autres nouvelles ~ Guy de Maupassant (étudié au collège en 4ème)

Hiver 2016-Printemps 2017 (14 ans)

  • La désastreuse histoire des Orphelins Baudelaire (13 tomes ) ~ Lemony Snicket
  • Autre Monde (7 tomes) – Maxime Chattam

Automne 2016 (13 ans 1/2)

  • Le Bagnard de l’Opéra ~ Alexandre Dumas (étudié au collège en 4ème)
  • L’Affaire Caïus – Henri Winterfield (Rome antique)

2015/2016Cinquième

Printemps 2016 (13 ans 1/2)

  • L’Œil du Loup ~ Daniel Pennac
  • Cabot-Caboche ~ Daniel Pennac
  • La Ballade de Cornebique ~ Jean-Luc Mourlevat
  • L’Enfant Océan ~ Jean-Luc Mourlevat
  • L’Appel de la Forêt ~ Jack London

Février 2016 (13 ans)

  • Douze ans, sept mois et onze jours ~ Lorris Murail
  • Une Aventure de Kamo (4 tomes) ~ Daniel Pennac
  • Le Renard de Morlange  ~ Alain Surget (étudié au collège en 5ème)

Janvier 2016 (13 ans)

  • La Trêve de Noël ~ Michaël Morpurgo
  • L’Histoire d’Helen Keller ~ Lorena A. Hickok
  • La Théorie des Katherine ~ John Green
  • Ernest et Célestine ~ Daniel Pennac

Décembre 2015 (12 ans 1/2)

  • L’Ordre de tuer – James Dashner
  • Le Labyrinthe (3 tomes) ~ James Dashner

Eté/Automne 2015 (12 ans 1/2)

  • Divergente (3 tomes ) ~ Veronica Roth

2014/2015Sixième

Printemps 2015 (12 ans 1/2)

  • Hunger Games (3 tomes ) ~ Suzanne Collins

Hiver 2015 (12 ans)

  • Will & Will  ~ John Green
  • Qui es-tu Alaska ? ~ John Green
  • La Face cachée de Margot ~ John Green

Eté 2014 (11 ans 1/2)

  • Nos étoiles contraires ~ John Green

Le Jardin Secret – Frances Hodgson Burnett

Après une très longue absence, voici le retour de nos chroniques littéraires avec un livre formidable qui nous a beaucoup plus : le Jardin Secret de Frances Burnett !

Le résumé de Mistinguette

Frances Eliza Hodgson Burnett est née le 24 novembre 1849 à Manchester et décédée le 24 octobre 1924 à New York. C’est une romancière anglaise, pionnière du romain d’apprentissage pour enfant.

Ses œuvres les plus importantes : Le Petit Lord Fauntleroy – La Petite Princesse

Mary Lennox est originaire des Indes. Elle a été totalement privée d’affection : son père faisait constamment la guerre, tandis que se mère ne voulait pas s’occuper d’elle. Il n’y a jamais eu que des domestiques pour s’occuper d’elle.

De plus, Mary n’était guère jolie : elle avait les cheveux blonds fillasses, le teint jaune comme un coing et était très maigre. Mary était également grincheuse et capricieuse.

Mais, lorsque ses parents et ses domestiques sont emportés par une épidémie de choléra, elle est obligée de partir de son pays pour aller s’installer en Angleterre, dans le manoir de son oncle, Monsieur Craven.

Dès son arrivée, Mary entend l’histoire d’un jardin détesté de Monsieur Craven, dont on oublié l’emplacement et perdu la clé.

A ce moment là, Mary prend à cœur de retrouver ce jardin. Aidée de ses amis le rouge-gorge et Dickon, elle va essayer de faire revivre le jardin, également avec le mystérieux Colin, son cousin malade…

L’avis de Mistinguette

Le titre m’a attirée, car il est un peu énigmatique.
Il s’agit d’un roman historique qui se déroule au 19ème siècle.
L’histoire m’a plu et m’a permis d’apprendre que les Indes avaient été colonisées par l’Angleterre.

L’histoire de Mary m’a intriguée, et j’ai trouvé la fin surprenante.
Ce qui m’a plu, c’est de voir le caractère de Marie se transformer au fil du temps.
Le roman dégage de la joie et m’a apporté du bonheur.

Le mot de BulledeMaman

Dans ma jeunesse, j’avais lu Le Petit Lord Fauntleroy, mais pas le Jardin Secret. Quelle belle découverte que ce livre. Un vrai coup de cœur !

Tout comme Mistinguette, j’ai trouvé que ce roman était un petit bijou poétique et charmant.

Il prône de belles valeurs, principalement de l’amitié, grâce à laquelle l’héroïne et son cousin, deux enfants assez détestables au début du roman, vont se transformer au contact de Dickon et de la nature. Une belle leçon de vie.

Mistinguette a été transportée par les descriptions de la lande et du jardin, me disant qu’elle avait plaisir à se les représenter dans sa tête, et qu’elle aimerait beaucoup être capable de les reproduire en les dessinant. D’ailleurs, elle s’est imaginé qu’elle pourrait utiliser de l’aquarelle afin de restituer la délicatesse de ce merveilleux jardins.

Grande Ballerina, qui a également lu et apprécié le livre, m’a fait remarquer que le talent de l’auteur résidait peut être dans le fait de savoir rendre digne d’intérêt des situations banales et quotidiennes : comme par exemple lorsqu’elle décrit la découverte par Mary d’une petite souris qui a niché à l’intérieur d’un coussin.

Quant à moi, ce roman m’a fait penser aux dessins animés de Hayao Miyasaki : poétique, plein de douceur, capable de susciter l’émerveillement à partir de simples scènes de la vie quotidienne.

C’est un roman qui fait du bien, qui apporte du bonheur !

Il existe un film tiré du roman que je me suis procuré en DVD. Nous ne l’avons pas encore visionné, j’éditerai cet article pour vous donner notre avis.

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(âge de Mistinguette au moment de la lecture du livre : 11 ans 1/2)

Une Aventure de Kamo, Daniel Pennac

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Les 4 tomes d’une Aventure de Kamo, de Daniel Pennac
Tome 1 – Kamo, l’idée du siècle
Tome 2 – Kamo et moi
Tome 3 – Kamo, l’agence Babel
Tome 4 – L’évasion de Kamo 

Grande Ballerina a dévoré ces 4 livres en un peu plus d’une semaine. Elle les a vraiment apprécié. Leur lecture avait été recommandée l’an passé par sa prof de français de 6ème.

Je vous livre le résumé et l’avis de Grande Ballerina :

« Kamo est un garçon en CM2 qui se demande avec ses camarades qu’est-ce qui se passe en 6ème.
Leurs proches n’arrêtent pas de les embêter en disant qu’il faudra s’adapter, que ce sera beaucoup plus dur qu’en primaire.
Kamo a alors l’idée du siècle mais cette idée va sûrement tourner au drame pour les élèves…

On retrouve Kamo dans les 2,3 et 4 où on le voit grandir jusqu’en 3ème.

J’ai bien aimé ces livres car le narrateur est en fait le meilleur ami de Kamo qui est appelé « toi ».
Kamo parle beaucoup en argot, ce qui apporte un peu de jeunesse aux livres.
Il y a aussi beaucoup d’humour, des situations insolites et marrantes, mais parfois un peu tristes. »

A recommander vivement donc, dès le CM2 pour dédramatiser l’entrée en 6ème !

(Age de Grande Ballerina au moment de la lecture : 13 ans)

L’Histoire d’Helen Keller, Lorena A. Hickok

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J’avais acheté ce livre car j’avais un souvenir très fort d’un magazine « Les Belles Histoires de Pomme d’Api », lu lorsque j’étais petite fille, et qui racontait l’histoire d’Helen Keller. J’avais lu, lu et relu cette histoire à l’époque.

Voici donc le résumé et l’avis de Grande Ballerina
C’est une petite fille sourde, muette et aveugle. Elle ne peut pas communiquer et son entourage ne peut pas non plus communiquer avec elle. Elle est comme en prison, enfermée à l’intérieur d’elle-même.

Grâce à une enseignante, elle va apprendre à communiquer avec les autres et inversement, et à sortir de sa prison.

Elle aura un destin exceptionnel, on découvre qu’elle a de grandes capacités intellectuelles. Elle va permettre de faire découvrir ses handicaps.

Le dessin de la couverture m’a attiré car on voit des mains signer et leur ombre reproduit à chaque fois une lettre, j’ai trouvé cela joli. J’ai aussi aimé la première page où sont dessinés l’alphabet manuel et l’alphabet braille.

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Ce livre m’a vraiment passionnée. Helen Keller se bat pour s’en sortir et en plus, malgré son handicap, elle est bien dans sa peau !

(Age de Grande Ballerina au moment de la lecture : presque 13 ans)

La Trêve de Noël, Michaël Morpurgo

 

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J’avais acheté ce livre au moment des Fêtes de fin d’année, mes deux grandes l’ont lu.

Voici le résumé de Mistinguette
Un jour, un jeune homme acheta un bureau et découvrit une lettre dans un tiroir qui raconta la trêve de Noël ; à la guerre pour le jour de Noël, les Anglais et les Allemands ont décidé, juste pour une journée, de faire la paix…

Et voici maintenant son avis sur ce livre
 Je n’ai pas compris tout de suite le titre du livre, car je ne connaissais pas le mot « trêve ». j’ai donc cherché dans le dictionnaire et j’ai vu que cela siginifie « cessation temporaire d’un combat ».

Mais j’ai vu sur la couverture que cela parlait de la guerre, puisqu’on voit des dessins de soldats.

C’est une histoire vraie, la trêve a vraiment eu lieu, cela se passe à Noël 1914, pendant la 1ère guerre mondiale.

Ce livre m’a permis d’avoir une connaissance sur la guerre et ce qui s’est passé ce jour-là.

Le livre ne m’a pas vraiment accroché, mais j’avais quand même envie de savoir la fin.
Mais j’ai été déçue de la fin car j’aurais bien aimé savoir ce qui allait se passer après…

J’ai été un peu dérangée car l’auteur emploie des temps de conjugaison compliqué : par exemple, il écrit « nous bûmes », j’ai bien compris qu’il s’agit du verbe boire, mais je n’ai pas l’habitude de ces expressions. »

Le mot de BulledeMaman
Au final, je me suis rendue compte que c’était une lecture un peu difficile pour ma fille de 10 ans et qu’elle avait pris l’histoire au 1er degré. Le narrateur finit par retrouver l’épouse du soldat, à qui était adressée la lettre. Mistinguette n’avait pas compris que le narrateur et l’auteur de la lettre n’était pas les mêmes personnes.

(Age de Mistinguette au moment de la lecture : 10 ans)

***

Voici maintenant le résumé de ma Grande Ballerina
Un homme achète un bureau en bois et en le réparant, il découvre un tiroir secret dans lequel se trouve une lettre datant de la Première Guerre Mondiale : un soldat raconte à sa femme que le soir de Noël 1914, après avoir hissé le drapeau blanc, les deux camps se sont rassemblés pour boire et manger. Ils ont oublié qu’ils étaient ennemis mais il a fallu se quitter et retourner dans les tranchées.

Le narrateur retrouve la femme à qui était destinée la lettre et la lui ramène…

L’avis de Grande Ballerina
La couverture et les illustrations sont belles. J’aime bien le fait qu’il y ait une jaquette et le livre « brut » en dessous. Je trouve ça super beau !

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L’histoire est bien car au départ le narrateur n’a rien à voir avec l’histoire mais en ramenant la lettre il va faire le bonheur de la vieille dame.
La lecture de la lettre permet aussi de se mettre dans la peau du soldat au moment de la Guerre.

Au départ, je pensais que la trêve était une ruse, un moyen de faire sortir l’ennemi des tranchées pour leur jeter une grenade, ou un truc comme ça…
Mais cela montre que au départ, les soldats ne veulent pas se faire la guerre et qu’ils y sont contraints.

C’est une belle histoire mais triste car on comprend que la vieille dame a perdu son mari pendant la guerre et il s’est peut être fait tuer par ceux avec qui il avait sympathisé la veille.

Donc bilan très positif pour ma grande qui a lu ce livre qui ne compte qu’une quarantaine de pages en une vingtaine de minutes.

Je trouvais intéressant de constater les différences de compréhension et de ressenti que l’on peut avoir à trois ans d’écart.

(Age de Grande Ballerina au moment de la lecture : presque 13 ans)